Vu que j'ai fait cette chronique en trois partie, la première était une réflexion sur ce que je savais de l'oeuvre original, la deuxième quand j'avais lu l'oeuvre original et la troisième maintenant que j'ai vu le film, j'irais droit au but!
John Carter (malgré sont titre qui ne donne pas envie) est un bon film pop corn a voir au cinéma. Ce n'est pas le film du siècle et ne sera certainement pas celui de l'année mais c'est un excellent divertissement, c'est beau, les décors sont impressionnant, bourré d'action et il y a de l'humour.
Bref, ce qu'il faut lorsque l'on va au cinéma.
Le film n'est pas parfait, certaines choses sont introduite trop vite dans le récit, c'est même un peu bâclé. C'était autant ne pas mentionner tel ou tel info si c'est pour ce résultat la. Les gens avec qui je suis allé voir le film, on remarqué un ou deux passages trop rapide niveau explication et se sont douté que c'était plus détaillé dans le bouquin.
On sent que au montage, il y a eu clairement un choix de faire de l'action non stop, on a presque jamais le temps de soufflé et c'est pas plus mal, on en prend plein la gueule.
Niveau humour, il y en a de temps en temps dans le roman mais le film rajoute une dose de gags très Disney et je ne veux pas dire par la que c'est gaminisé, c'est vraiment drôle.
Par contre les Tharkiens sont moins barbares et ont vraiment un look Pixar.
Je confirme que l'actrice qui fait la princesse Dejah Thoris n'est pas belle, sur le nombre d'actrices superbes pourquoi est ce qu'il faut que je soit toujours déçu dans les films de fantasy la ou justement les femmes devraient être magnifique.
Le film est moins violent que le livre et il n'y a pas la scène ou Tal Hajus veut forniquer Dejah Thoris pour ensuite la torturer.
Faudrait voir les scènes qui ont été tourné et pas monté, ou ce qui a été coupé par Disney au montage final.
Parce qu'a mon avis la scène ou John Carter massacre pleins d'ennemis et se retrouve sur une montagne de cadavre devait plus traîner, les plans devaient être plus longs et moins entrecoupés par des flashbacks, etc...
Mais ces défauts non gâché en rien mon visionnage du film.
Pour ceux qui irait voir le film, gardé a l'esprit que c'est adapté d'un roman de 1912, donc écrit il y a cent ans, un siècle.
Comme ça vous ne risquez pas de vous dire que ce film en copie d'autres genre Star Wars et vous vous rendrez compte l'influence énorme qu'a eu le livre.
C'est le début de la fantasy que ce soit la high ou l'heroic, du space opera et du Sword & Planet .
Parlons justement des différences entre le film et le roman.
J'ai déjà dit que c'était moins violent et comme je m'y attendais il y a beaucoup moins de détails sur la faune et la flore, sur les us et coutume, etc.
C'est une adaptation très libre du livre, le concept de base est le même, certaines scènes sont pareils, d'autres simplement inspirés et encore d'autres totalement inventés.
Je m'en doutais en partie parce qu'il fallait de toute façon réadapté le début parce que le récit original met du temps a démarrer vraiment dans de la grosse action a cause de sa prépublication par chapitre dans un magazine.
Personnellement ça ne me dérange pas, je préfère justement ne pas voir de copier coller pour pouvoir être surpris.
Fatalement je préfère le roman auquel j'accroche particulièrement et qui est bourré de détails sur son univers.
Pour plus d'informations voir mes articles précédents.
Je vais conclure par ce que j'ai dit au début, c'est un bon film pop corn et je ne comprend pas l'absence de promotion de la part de Disney!? C'est un mystère...
En tout cas les cinémas eux ont compris qu'il fallait miser sur ce film. Immense affiche a l'entrée du Kinépolis, idem a l'UGC Debrouckere.
PS: le film est dédié a la mémoire de Steve Jobs, le message: "A la mémoire de Steve Jobs, une inspiration pour nous tous" apparaît au générique de fin.
En 1986 Steve Jobs avait racheté Graphics Group, un service de la Lucasfilm Computer Division (division informatique de Lucasfilm), l'avait renommé PIXAR et en était le directeur.
Andrew Stanton, le réalisateur du film, avait rejoint Pixar dans les années 90.
Il a déclaré:
Il savait qu'il nous avait vraiment protégé de toutes les mauvaises influences de part de monde, en nous "parquant" dans ce petit paradis qu'était San Francisco [...] J'ai donc beaucoup plus de remerciements à lui faire que je n'ai pu en avoir l'occasion, sur le fait qu'il était clairement un acteur majeur de Pixar.